Réfléchir

Pour le développement de mon épargne, l’organisation de mon patrimoine, l’optimisation de ma fiscalité… à qui m’adresser ?

Au conseiller financier d’une banque ou d’une compagnie d’assurance ?

Le conseiller face à moi fera la promotion, et c’est normal, des « produits » de son entreprise. Il sera souvent dans une logique d’objectifs de vente ou d’actions de « campagne ».

Il dépendra de la politique commerciale de son employeur dont il devra prioritairement défendre les intérêts, au détriment des miens. Il pourra faire l’objet de mutation régulière et n’aura peut-être jamais le temps de me connaître.

Au conseiller en gestion de patrimoine d’un cabinet indépendant ?

Le conseiller face à moi n’a aucun produit « maison » à vendre et n’a aucun objectif « produit ». Il est indépendant et je deviens son client. Notre relation professionnelle ne perdurera que s’il me prodigue des conseils de qualité adaptés à ma situation. Il sera à mes côtés, construira ma propre stratégie patrimoniale et l’adaptera au fil des années. Il défendra mes intérêts.

La qualité de ses conseils sera néanmoins très directement liée à son niveau d’implication et à ses compétences. Il devra obligatoirement pouvoir me conseiller plusieurs solutions alternatives.

Comment bien choisir mon conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ?

Je vérifie son indépendance

Aucune banque, compagnie d’assurance ou promoteur immobilier ne doit figurer au capital de sa Société. Il ne doit « fabriquer » aucun des produits qu’il propose et doit pouvoir me conseiller en toute objectivité, sans dépendre d’une politique commerciale qui lui serait imposée.

Je vérifie l’aspect réglementaire de son activité

Pour exercer une réelle activité de CGP, le professionnel doit répondre aujourd’hui à plusieurs obligations légales. Il doit me justifier :

  1. Etre inscrit sur le Registre Unique des Intermédiaires en Assurance, Banque et Finance (ORIAS),
  2. Avoir le statut de Conseil en Investissements Financiers au travers d’une Association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers,
  3. Disposer de la carte de Transaction sur Immeubles et Fonds de Commerce, délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, s’il propose des investissements immobiliers,
  4. Disposer d’une assurance en Responsabilité Civile Professionnelle couvrant l’ensemble des ses activités,
  5. Disposer de la Compétence Juridique Appropriée (CJA) s’il prodigue des conseils juridiques ou fiscaux.

Je vérifie ses compétences et sa pérennité

Les compétences d’un CGP sont bien sûr liées à son niveau de formation, mais aussi – et peut-être de façon significative – à son expérience, à son vécu. La perception du risque « boursier » ne sera pas la même pour un conseiller qui aura traversé la décennie 2000-2010 que pour un jeune diplômé.
Je choisis un cabinet établi depuis plusieurs années qui aura fait ses preuves.